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sommes
pas fichus de regarder en ce nous intime, ce premier lieu d’investigation
qui se puisse être expérience profonde et révélatrice
de notre véritable être et Devenir. Mais peut-être
avons-nous peur de rencontrer ce que paradoxalement nous craignons
de devoir reconnaître ? De ce fait nous agissons perpétuellement
dans l’hypocrisie perpétuelle, nous nous mentons
à nous-même et préférons nous renier
plutôt que de reconnaître notre nature divine, comme
une faute secrète et honteuse, une culpabilité
dont nous n’arrivons pas à nous affranchir. Nous
ne parvenons pas à nous affranchir de cette chute et,
par voie de cause à effet, de la responsabilité
qu’elle induit et nous propose de porter et d’assumer.
C’est pourtant bien là l’unique passage par
lequel notre humanité se pourrait avoir la possibilité
de se retrouver et de faire alliance d’avec son Origine.
Là il n’est aucune erreur de dévoiement,
là il est certitude de Rencontre véritable sans
faire la course à un monde surfait, repu et éternellement
insatisfait de sa propre insuffisance. La nature de l’homme
n’a très certainement pas beaucoup changé
depuis des millénaires, elle est soumise à des
lois de la nature qui n’ont guère évolué
et les soucis des hommes restent et demeurent identiques à
ce qu’ils furent auparavant. Nous avons encore besoin
pour nous abriter de certaines réalités matérielles
nécessaires à notre survie mais il ne faut pas
mélanger « manger pour vivre et vivre pour manger
», pour simplifier et résumer. Si nous portions
autant d’intérêt et de volonté à
établir cette introspection en nos êtres, sans
doute notre humanité s’écarterait-elle de
la morale qui couvre de monde de ses limitations et de l’hypocrisie
régnante par ce regard recouvré de Soi-même
sur soi-même. Là encore les pouvoirs de l’Asoura
ont la partie belle d’utiliser à escient les qualités
et mémoires d’Oeuvre antérieures en les
mêlant intimement à leurs magouilles, rendant ensuite
toute tentative de clairvoyance impossible et inaccessible pour
la plupart des êtres, et ce même avec la bonne volonté
inhérente à la nature humaine de s’élever
vers d’autres réalités plus vivantes et
nourries d’idéal. Combien d’êtres ne
se sont-ils pas heurtés à cette montagne d’une
éducation religieuse par trop cristallisante et réductrice
pour le moins et n’ont-ils pas passés la quasi-totalité
de leur vie à démêler le vrai du faux si
enraciné et se sont retrouvés sur ce chemin de
vie démunis de leur part de Création telle qu’elle
aurait dû être plus véritablement ? Certes
il n’est là nul hasard hasardeux, les lois de la
Création ont, semble-t’il, institué un ordre
et une destinée pour tout un chacun et par là
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