le cœur même de notre
être psychique mais que nous n’avons cependant
pas incarnée dans le Fait. Il est aisé d’employer
des mots comme le Supramental ou le Surmental ou Dieu, ils
sont là en effet pour déterminer une limite
imaginable ou pour délimiter un espace d’appropriation
de Réel envisageable à nos mental(s) tronqués.
Pourtant, combien il nous apparaît, au fur et à
mesure que nous progressons ou régressons sur ce chemin,
que nous en savons de moins en moins, que paradoxalement nos
certitudes d’hier étaient cependant bien moins
certaines et profondes que celles d’aujourd’hui,
et que nous apprenons par là même à rencontrer
la fleur de l’humilité qui nous sera certainement
le sésame de notre ouverture à Ce monde qui
nous cherche d’éternité. Nous apprivoisons
notre immortalité. Nous avons rencontré bien
des êtres dans bien des traditions spirituelles et religieuses.
Nos véritables rencontres les plus profondes et fraternelles
d’humanité ont été vers celles
qui prônaient l’expérience comme réalité
du chemin. Et bien sûr, nous adhérons. Il ne
se peut être là nul catéchisme autre que
celui de notre Désir réel d’être
contacté de cette Dimension véritable de cet
être qui nous manifeste. Nous avons appris l’Exil,
cette mort à cru véritablement cruelle mais
cependant sans doute combien juste d’équanimité
sur ce chemin en passe d’immortalité. Il est
peut être très difficile de soumettre sa vie
à un Devenir mais il est tout autant paradoxalement
difficile de reconnaître le mystique qui œuvre
et erre en nous en quête de reconnaissance. Autant nous
pouvons désirer ardemment d’être fécondé
de cette Présence en vérité d’être
plus vraiment et autant cela se peut prendre un tout nouveau
sens ou une autre réalité et responsabilité
lorsqu’on nous y sommes effectivement confrontés.
Il est un moment où le processus semble s’inverser
et où il nous est demandé non plus de suivre
les pas du Guide mais d’assumer en responsabilité
les offrandes qui nous ont été accordées
au cours du cheminement et par là même accepter
cette Présence Divine en nous comme déjà
une Réalité par delà les arguments et
prétentions mentales égoïstes et ignorantes.
Signe d’un Réel qui n’a pas la prétention
de s’égaler à la mesure de Dieu mais de
Le porter en la singularité de Sa nature singulière
du Moment. Ce pourra être ce moment du Retour, ce mouvement
pour retourner à Sa création originelle et d’accepter
dès lors de vivre ce processus d’incarnation.
Bascule dans le temps du Temps, équilibre des forces
en place sur le menu déroulant d’une création
à l’œuvre. Peut-être comprenons-nous
mieux ce